Contrôle pollution : quels sont les points à vérifier ?

Pour pouvoir circuler en toute légalité et en toute sécurité, il faudra que votre véhicule passe le contrôle technique. Ainsi, après le contrôle technique périodique, il faut aussi faire le contrôle technique réglementaire pollution. Celui-ci ne doit pas être pris à la légère, car il peut faire l’objet d’une contre-visite. Pour en savoir plus sur son déroulement, nous vous invitons à lire cet article.

Le contrôle antipollution, c’est quoi ?

Le contrôle antipollution est une visite technique complémentaire. La vérification consiste à mesurer et à contrôler les émissions polluantes des véhicules utilitaires légers.

En effet, ce type de contrôle est obligatoire pour les véhicules utilitaires légers de plus de 4 ans, pesant moins de 3,5 tonnes. Il s’agit donc des véhicules à essence mis en circulation à partir du 1er octobre 1972 et des véhicules diesel mis en circulation à partir du 1er janvier 1980.

Le contrôle antipollution doit être réalisé entre 11 et 12 mois après chaque contrôle technique. Il s’effectue tous les ans et intervient entre deux contrôles techniques. Pour le prochain contrôle, il vous suffit de lire la date indiquée sur la vignette.

Dans tous les cas, le contrôle pollution doit être effectué dans un centre agréé. Vous pouvez entre autres choisir l’Auto Contrôle de l’Agenais à Colayrac-Saint-Cirq.

En quoi consiste le contrôle antipollution ?

Le contrôle antipollution porte sur différents points. Cela touche les indicateurs de pollution du véhicule.

Le contrôleur technique vérifie ainsi :

– le contrôle de l’identification

– le contrôle de l’OBD

– le système de suppression du bruit

– le tuyau d’échappement et le silencieux

– les émissions à l’échappement

– le réservoir et les conduites de carburant

Cela permet de savoir l’opacité des fumées d’échappement rejetées par les moteurs diesel ainsi que la teneur en C02 des gaz d’échappement éjectés par les moteurs à essence. De la même façon, le contrôle permet de diagnostiquer les éventuels problèmes des équipements de filtration des émissions polluantes.

De ce fait, si le contrôleur constate une défaillance majeure ou critique, le véhicule doit faire l’objet d’une contre-visite. La date sera indiquée sur le certificat d’immatriculation. En effet, celle-ci doit être réalisée dans les 2 mois.

Dans le cas où tout est bien en ordre, la date du prochain contrôle antipollution sera inscrite sur le certificat d’immatriculation.

Comment réduire la pollution émise par le véhicule avant le contrôle technique ?

Pour faire baisser les émissions polluantes avant le contrôle, vous pouvez effectuer les astuces suivantes.

Entre autres, vous pouvez faire un décalaminage moteur. Ce procédé consiste à nettoyer le moteur en injectant de l’hydrogène. Cela peut être réalisé à tout moment et permet de faire réduire la pollution émise par votre voiture.

D’un autre côté, il est recommandé de remplacer les filtres. Cela permet d’éliminer les différents débris. Dans ce cas, il faut nettoyer de temps en temps le filtre à air, le filtre à huile, le filtre diesel et le filtre habitacle. S’ils sont usés, il est nécessaire de les changer. Vous aurez ainsi plus de chance de passer le contrôle antipollution.
Pour éviter l’échec du contrôle antipollution, il est également conseillé de vérifier le niveau des liquides. En effet, lorsque le niveau d’huile moteur ou le niveau du liquide de refroidissement est insuffisant, la voiture peut surchauffer. De ce fait, il y aura plus de fumée noire. Il convient donc de réajuster le niveau des liquides pour faire baisser la pollution.

Par ailleurs, il est recommandé d’inspecter la sonde Lambda avant le contrôle antipollution. Dans le cas où il serait défectueux, il va augmenter le volume des gaz d’échappement. Ainsi, vous devez le remplacer pour éviter d’échouer le contrôle.

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